Programmation

Expositions

Prenez garde à la musique

→ Du jeudi 4 mai 2023 au mardi 31 décembre 2024

Les univers musicaux de Jean Cocteau

« Prenez garde à la peinture, disent certaines pancartes. J’ajoute : Prenez garde à la musique. Attention ! Soyez bien sur vos gardes, car seule parmi tous les arts, la musique vous tourne autour. »

S’il est connu des amateurs pour être le « père spirituel » du Groupe des Six, Jean Cocteau a découvert, accompagné, suscité les nouvelles formes musicales du XXe siècle. C’est un paradoxe à la Cocteau : il n’est ni compositeur ni interprète, et pourtant il a joué un rôle important dans les mouvements artistiques de la musique du XXe siècle.

Fasciné par la modernité des expressions artistiques, il n’a pas pu laisser de côté un art que pourtant, à la différence de presque tous les autres, il n’a jamais pratiqué.

L’exposition présente les différentes formes qu’a pris pour Jean Cocteau sa passion pour la musique. Jeune homme, il apprécie d’accompagner son grand-père aux concerts du Conservatoire et y découvre la musique classique. En 1913, Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky transforme définitivement sa perception de la musique : au même titre que la littérature ou la peinture, la musique doit coller à la modernité du siècle naissant ! Le Coq et l’Arlequin (1918) est un manifeste pour une musique française de France qui n’imite pas l’allemande de Wagner ou la russe de Stravinsky. Avec Erik Satie, la musique devait être « sans sauce ». Jean Cocteau, animateur du Groupe des Six, pousse ces jeunes compositeurs, tout juste sortis du Conservatoire, à emprunter au music-hall, au cirque. Le jazz et la chanson acquièrent leurs lettres de noblesse.

« En musique, la ligne c’est la mélodie. Le retour au dessin entraînera nécessairement un retour à la mélodie. »

Commissariat : Groupement d’intérêt public (GIP) Maison Jean Cocteau
Scénographie : Frédéric Beauclair

Marais, l’autre Jean

→ Du vendredi 3 mai 2024 au mardi 31 décembre 2024

Cette rencontre est le début d'une relation profonde, d'amour, de complicité, d'inspiration et de respect qui perdurera au-delà de la mort de Jean Cocteau.

Plus rien ne subsiste de l’aménagement de la chambre de Jean Marais à Milly-la-Forêt. Pour autant, lui qui a déniché la Maison où s’installe Jean Cocteau en 1947 a laissé le souvenir de l’immense vedette de cinéma, adulé dans les années 50, qui venait simplement chercher son journal au village.

Dans la Maison, une évocation de la relation qu’ont entretenu les deux Jean est présentée, accompagnée de documents et d’objets qui en attestent : objets du quotidien, sculptures, dessins, photographies, images d’archives, mis en scène et en lumière dans l’espace de l’ancienne chambre, ouverte sur le jardin. On découvre également une œuvre de Jean Cocteau, dessinée à la craie sur un tableau noir, dévoilée pour la première fois.