Programmation

Nos autres rendez-vous culturels

Soixantième anniversaire de la mort de Jean Cocteau

→ Du dimanche 1 janvier 2023 au dimanche 31 décembre 2023

Une année en l’honneur de l’artiste le plus polymorphe du XXe siècle.

L’année 2023 marque les 60 ans du décès de Jean Cocteau, artiste aux mille visages et aux mille talents, qui a bercé le XXe siècle de sa magie. Entre poésie, théâtre, cinéma, peinture, dessin, Cocteau n’a jamais cessé de créer. Amis de tous les géants du siècle, de Proust à Picasso, de Jean Genêt à Jean Marais en passant par Édith Piaf, son héritage se poursuit aujourd’hui, en musique, sur scène, à l’écran et dans les bibliothèques du monde entier.

Afin de célébrer cette « année Cocteau », la Maison Jean Cocteau, la ville de Milly-la-Forêt et les associations locales s’unissent pour faire rayonner cet anniversaire et le commémorer sous toutes ses formes tout au long de l’année 2023. Au programme : expositions, concerts, lectures publiques, projections, conférences, et bien plus encore – une occasion pour découvrir, redécouvrir et valoriser l’empreinte de l’artiste.

Théâtre musical

→ Le dimanche 8 octobre 2023 | à 15h30

Le Bel Indifférent de Jean Cocteau, par l’ensemble Virêvolte. Avec Aurore Bucher

À l’intersection du café-concert et de la revue théâtre, notre lecture du Bel Indifférent est résolument ancrée dans une tradition populaire.

Exposition

Prenez garde à la musique

→ Du jeudi 4 mai 2023 au dimanche 29 octobre 2023

Les univers musicaux de Jean Cocteau

« Prenez garde à la peinture, disent certaines pancartes. J’ajoute : Prenez garde à la musique. Attention ! Soyez bien sur vos gardes, car seule parmi tous les arts, la musique vous tourne autour. »

S’il est connu des amateurs pour être le « père spirituel » du Groupe des Six, Jean Cocteau a découvert, accompagné, suscité les nouvelles formes musicales du XXe siècle. C’est un paradoxe à la Cocteau : il n’est ni compositeur ni interprète, et pourtant il a joué un rôle important dans les mouvements artistiques de la musique du XXe siècle.

Fasciné par la modernité des expressions artistiques, il n’a pas pu laisser de côté un art que pourtant, à la différence de presque tous les autres, il n’a jamais pratiqué.

L’exposition présente les différentes formes qu’a pris pour Jean Cocteau sa passion pour la musique. Jeune homme, il apprécie d’accompagner son grand-père aux concerts du Conservatoire et y découvre la musique classique. En 1913, Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky transforme définitivement sa perception de la musique : au même titre que la littérature ou la peinture, la musique doit coller à la modernité du siècle naissant ! Le Coq et l’Arlequin (1918) est un manifeste pour une musique française de France qui n’imite pas l’allemande de Wagner ou la russe de Stravinsky. Avec Erik Satie, la musique devait être « sans sauce ». Jean Cocteau, animateur du Groupe des Six, pousse ces jeunes compositeurs, tout juste sortis du Conservatoire, à emprunter au music-hall, au cirque. Le jazz et la chanson acquièrent leurs lettres de noblesse.

« En musique, la ligne c’est la mélodie. Le retour au dessin entraînera nécessairement un retour à la mélodie. »

Commissariat : Groupement d’intérêt public (GIP) Maison Jean Cocteau
Scénographie : Frédéric Beauclair