Programmation
Nos autres rendez-vous culturels
→ Du vendredi 3 mai 2024 au dimanche 3 novembre 2024
- Quoi de neuf en 2024 ?
Propriété de la Région Ile-de-France depuis 2019, la Maison agrandit les espaces de visites. En 2024, le second étage de la Maison, jusqu’ici fermé au public, sera partiellement ouvert. Cet étage, dévolu à Jean Marais du vivant de Jean Cocteau, sera l’occasion d’évoquer la relation entre ces deux personnages, la force de leur amour et les œuvres, théâtre, dessins, sculptures, poèmes, films, qui en sont les traces.
- Samedis musicaux chez Jean Cocteau !
La saison des concerts se poursuit en août.
Après quatre premières représentations, rendez-vous le 24 août pour le prochain concert : un récital de piano d'Orlando Bass reprenant l'univers de Darius Milhaud et son ballet Le bœuf sur le toit, traduction française d'une chanson populaire brésilienne qui a marqué le compositeur lors de son séjour au Brésil. Le bœuf sur le toit est aussi un établissement parisien dans lequel se réunissait Jean Cocteau et Les Six et où des musiciens de jazz se produisaient.
Le 31 août, assistez à une représentation musicale de mythes et légendes par des solistes de l'Orchestre national d'Île-de-France : Hélène Giraud à la flûte, Guillaume Leroy à l'alto et Florence Dumont à la harpe. L'instrumentation est de Marc-Olivier Dupin.
- Marais, l’autre Jean
Lorsque Jean Cocteau crée Œdipe Roi en 1937, il cherche un interprète pour le rôle-titre. Fasciné par Jean Marais, tout jeune acteur athlétique et solaire mais et totalement inexpérimenté, il l’engage pour un rôle muet.
Cette rencontre est le début d'une relation profonde, d'amour, de complicité, d'inspiration et de respect qui perdurera au-delà de la mort de Jean Cocteau.
Plus rien ne subsiste de l’aménagement de la chambre de Jean Marais à Milly-la-Forêt. Pour autant, lui qui a déniché la Maison pour son amant a laissé le souvenir de l’immense vedette de cinéma, adulé dans les années 50, qui venait simplement chercher son journal au village.
Dans la Maison, une évocation de la relation qu’ont entretenu les deux Jean est présentée, accompagnée de documents et d’objets qui en attestent : objets du quotidien, sculptures, dessins, photographies, images d’archives, mis en scène et en lumière dans l’espace de l’ancienne chambre, ouverte sur le jardin. On découvre également une œuvre de Jean Cocteau, dessinée à la craie sur un tableau noir, dévoilée pour la première fois.
- Jardins ouverts 2024
Dans le cadre de Jardins Ouverts, manifestation organisée par la Région Île-de-France, l’artiste souffleuse de verre Mathilde Caylou a répondu présente ! Découvrez son œuvre Ourses flottantes installée dans le cours de la rivière qui borde le jardin de la Maison Jean Cocteau.
Ces boules de verre reliées entre elles par des tasseaux évoquent les constellations de la Grande et de la Petite Ourse. Ces sortes d’étoiles sont un clin d’œil à la signature de Jean Cocteau, dont on disait qu’il était un poète céleste.
- La buvette
La Maison Jean Cocteau accueille également les visiteurs qui souhaitent seulement déambuler dans le jardin. Nouveauté de cette année, une buvette avec boissons chaudes et rafraichissements, gâteaux et glaces est installée ainsi qu’une boutique qui privilégie les produits locaux.
Expositions
Prenez garde à la musique
→ Du jeudi 4 mai 2023 au mardi 31 décembre 2024
Les univers musicaux de Jean Cocteau
« Prenez garde à la peinture, disent certaines pancartes. J’ajoute : Prenez garde à la musique. Attention ! Soyez bien sur vos gardes, car seule parmi tous les arts, la musique vous tourne autour. »
S’il est connu des amateurs pour être le « père spirituel » du Groupe des Six, Jean Cocteau a découvert, accompagné, suscité les nouvelles formes musicales du XXe siècle. C’est un paradoxe à la Cocteau : il n’est ni compositeur ni interprète, et pourtant il a joué un rôle important dans les mouvements artistiques de la musique du XXe siècle.
Fasciné par la modernité des expressions artistiques, il n’a pas pu laisser de côté un art que pourtant, à la différence de presque tous les autres, il n’a jamais pratiqué.
L’exposition présente les différentes formes qu’a pris pour Jean Cocteau sa passion pour la musique. Jeune homme, il apprécie d’accompagner son grand-père aux concerts du Conservatoire et y découvre la musique classique. En 1913, Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky transforme définitivement sa perception de la musique : au même titre que la littérature ou la peinture, la musique doit coller à la modernité du siècle naissant ! Le Coq et l’Arlequin (1918) est un manifeste pour une musique française de France qui n’imite pas l’allemande de Wagner ou la russe de Stravinsky. Avec Erik Satie, la musique devait être « sans sauce ». Jean Cocteau, animateur du Groupe des Six, pousse ces jeunes compositeurs, tout juste sortis du Conservatoire, à emprunter au music-hall, au cirque. Le jazz et la chanson acquièrent leurs lettres de noblesse.
« En musique, la ligne c’est la mélodie. Le retour au dessin entraînera nécessairement un retour à la mélodie. »
Commissariat : Groupement d’intérêt public (GIP) Maison Jean Cocteau
Scénographie : Frédéric Beauclair
Marais, l’autre Jean
→ Du vendredi 3 mai 2024 au mardi 31 décembre 2024
Lorsque Jean Cocteau crée Œdipe Roi en 1937, il cherche un interprète pour le rôle-titre. Fasciné par Jean Marais, tout jeune acteur athlétique et solaire mais et totalement inexpérimenté, il l’engage pour un rôle muet.
Cette rencontre est le début d'une relation profonde, d'amour, de complicité, d'inspiration et de respect qui perdurera au-delà de la mort de Jean Cocteau.
Plus rien ne subsiste de l’aménagement de la chambre de Jean Marais à Milly-la-Forêt. Pour autant, lui qui a déniché la Maison où s’installe Jean Cocteau en 1947 a laissé le souvenir de l’immense vedette de cinéma, adulé dans les années 50, qui venait simplement chercher son journal au village.
Dans la Maison, une évocation de la relation qu’ont entretenu les deux Jean est présentée, accompagnée de documents et d’objets qui en attestent : objets du quotidien, sculptures, dessins, photographies, images d’archives, mis en scène et en lumière dans l’espace de l’ancienne chambre, ouverte sur le jardin. On découvre également une œuvre de Jean Cocteau, dessinée à la craie sur un tableau noir, dévoilée pour la première fois.